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Seppuku

Le Seppuku - Suicide rituel

Le Seppuku, suicide rituel, est l’une des pratiques les plus stupéfiantes observées chez les samouraïs.

Seppuku

Il constituait l’unique clé à une faute grave, une incartade au code de conduite, ou un malheur arrivé au maître et permettait au samouraï de retrouver son honneur, démontrait son courage et sa dévotion.

Le Seppuku serait né en Chine, puis arrivé au Japon au XIIe siècle. Dans un contexte de guerres sanglantes, le Seppuku était d’abord l’alternative à l’emprisonnement par l’ennemi. Puis, graduellement, cette pratique fut étendue à l’ensemble des guerriers.

Généralement, le Seppuku se pratiquait sous forme de cérémonie, en public. Le samouraï se perçait l’abdomen en forme de croix à l’aide du poignard spécial (kusungobu) et ensuite, une tierce personne se plaçait derrière lui et lui coupait rapidement la tête à l’aide d’un sabre, lui évitant ainsi de souffrir à outrance. En temps de paix, le samouraï, vêtu de blanc, à genoux sur un tatami, écrivait un poème juste avant le rituel ; en temps de guerre, il devait normalement faire un discours avant de passer à l’acte.

Trois grandes raisons motivaient habituellement le Seppuku : les sanctions pénales, l’accompagnement du maître dans la mort et enfin, la défaite au combat.

Pour éviter les sanctions pénales, pour garder la face et conserver sa réputation ainsi que celle de son clan, un samouraï faisant partie de la caste des hauts fonctionnaires militaires avait l’autorisation de se faire Suppuku et il n’était pas rare de voir ce phénomène se produire. Pour l’accompagnement vers la mort, il s’agissait de la seule motivation qui n’est pas reliée avec la bêtise ou l’échec. Si le maître mourait, le samouraï était autorisé à s’enlever la vie afin de démonter son respect, son attachement et sa fidélité à son seigneur. Cependant, dans de tels cas, il était fréquent de voir plusieurs samouraïs s’enlever la vie collectivement, rassemblant parfois jusqu’à 500 individus. Cette pratique fut abolie par Tokugawa en 1663 puisqu’un nombre incommensurable de vies avaient été ainsi perdues. L’une des motivations les plus fréquentes, la défaite au combat, permet au samouraï de mourir dans la dignité. Il répare l’échec d’avoir perdu son combat, tout en prouvant qu’il est courageux et loyal envers son clan. Il évite en outre d’être capturé par l’ennemi et du coup, révéler des informations confidentielles sous torture.

Tel que mentionné précédemment, c’est sous le shogun Tokugawa que la pratique du Seppuku commença à perdre de l’intérêt. Ayant perdu un trop haut nombre de vies humaines, il commença par proscrire le Junshi en 1663 (accompagnement dans la mort) et punissait sévèrement les familles de ceux qui osaient désobéir. Graduellement, la pratique perdit de son intérêt et tomba éventuellement dans l’oubli.

Étrangement, c’est avec la Seconde Guerre mondiale qu’on se rappela du Seppuku. De nombreux kamikazes japonais s’y enlevèrent la vie, rappelant au peuple cette ancienne pratique.

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