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Grands guerriers

Les grands guerriers

La façon dont on détermine la valeur d’un guerrier au Japon est très différente de partout ailleurs.

Grands guerriers

On ne cherche pas à savoir qui a gagné un combat et dans quel contexte, mais plutôt à souligner la force, le courage, la persévérance et la volonté d’un individu que l’on qualifie de spirituellement plus évolué. Au fil des siècles, plusieurs se sont distingués de la masse, suscitant inspiration et admiration de la part de leurs pères. En voici quelques-uns.

Miyamoto Musashi (1584-1645)

Homme d’art et de lettre exceptionnel, Miyamoto Musashi est assurément l’un des samouraïs les plus célèbres du Japon. Battu lors d’un combat en 1600, il devient rônin (sans maître), crée l’école des « deux sabres » (nitô-ryû) et en profite pour devenir maître d’armes. Peu de temps plus tard, il devient le meilleur sabreur du pays gagnant tous les duels qu’il provoque. En 1637, il entre au service de ses anciens adversaires, les Tokugawa et trois ans plus tard, devient instructeur pour une influente famille japonaise. C’est vers 1643 qu’il écrit le « Traité des cinq roues », l’œuvre majeure de sa vie, qui porte sur les stratégies d’arts martiaux. Il meurt en 1645, à l’âge de 61 ans.

Oshio Heihachiro (1793-1837)

Samouraï, philosophe, mais aussi rebelle, Oshio Heihachiro est issu d’une famille de policiers de génération en génération. Engagé dès l’âge de 13 ans, il devient Yoriki (samouraï à cheval). En 1830, il démissionne pour se consacrer à l’enseignement, car très inspiré par le néoconfucianisme. Il fonde alors son école, le Senshindo. Après avoir acquis une certaine célébrité en 1833 en publiant ses cours, il vend tous ses biens et verse ses avoirs aux pauvres, dans le but d’attirer l’attention sur un réel problème de famine et de misère. Mais, ce geste s’avère insuffisant ; en 1837, il lance une émeute et s’attaque aux fonctionnaires et riches marchands de riz d’Osaka. Un quart de la ville est alors entièrement détruit par les flammes et son « armée » complètement anéantie. Il se cache avec son fils mais trahis par leur hôte, ils sont retrouvés. Plutôt que de capituler, les deux hommes se donnent aussitôt la mort. Aujourd’hui, Oshio est un symbole éloquent d’extrémisme et de révolte pour les Japonais.

Saigo Takamori (1827-1877)

S’opposant fermement à la mainmise politique des shoguns, Takamori est l’un des acteurs principaux de la restauration de Meiji. Né à Satsuma en 1827, il reçoit une éducation militaire stricte et passe vingt-trois années à titre de samouraï au service de l’Empereur. Opposé au shogunat, il est appelé à s’exiler en 1860, mais revient en force en 1868, en devenant général en chef de l’armée impériale. En 1877, il se défend ardemment contre le retrait des privilèges aux samouraïs, mais plusieurs fois défait, il se résigne et se suicide (Seppuku), pour démontrer sa loyauté et sa fidélité à son maître. On dit de Saigo Takamori fut le dernier des samouraïs.

Kondô Isami (1834-1868)

Ce jeune samouraï mort à l’âge de 34 ans eut pour maître le dernier shogun Tokugawa, à qui il fut dévoué jusqu’à son décès. Maniant le sabre à la perfection, il s’engage à 29 ans pour le Shisen Gumi (police au service du shogun) et s’oppose fermement à la volonté de renverser le shogunat imposé par certains groupes de samouraïs dans le but de voir l’Empereur Meiji régner sur le pays. Après un affrontement sanglant entre les divers clans, la révolte éclate et les violences affluent de toutes parts. C’est alors que Kondô Isami fonde une armée anti-impériale en vue de protéger le shogun. Malheureusement, faute d’armement adéquat, il est capturé puis assassiné en 1868. Au Japon, on le reconnaît pour sa loyauté sans faille pour le shogunat et sa fidélité à son maître.

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