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L’éducation des samouraïs

Pour être en mesure de suivre le bushido de manière stricte et de s’imprégner complètement de la « philosophie » du guerrier, le samouraï doit commencer son éducation dès son plus jeune âge.

éducation

Si sa petite enfance se déroule somme toute normalement, on entreprend de l’instruire à son sixième anniversaire afin de faire de lui le meilleur samouraï qui soit une fois devenu adulte et dès ce moment, c’est un long processus qui commence…

L’enfant destiné à devenir samouraï, d’abord et avant tout fils de samouraï, devait rejoindre l’un des trois groupes auquel il appartenait par l’âge. Le premier groupe, qui réunissait les enfants de 6 à 10 ans, se nommait kochigo. C’est dans le cadre de cette première étape qu’on enseignait à l’enfant les valeurs de base d’un bon samouraï : loyauté, fidélité, fraternité, etc. Les journées étaient essentiellement composées de lecture, d’apprentissages divers, mais aussi de jeux en plein air visant à développer l’esprit compétitif des enfants de même que pour leur faire découvrir la nature avec ses bons comme ses mauvais éléments. Dès six heures du matin, les jeunes samouraïs se trouvaient au poste, prêts à débuter la journée qui se terminait, dans le cadre du plus jeune groupe, en fin de journée.

À onze ans, le jeune rejoignait un nouveau groupe, l’osechigo, réunissant de jeunes garçons de onze à quatorze ans. Non seulement les matinées y étaient composées d’apprentissages plutôt intellectuels et les après-midi composés d’activités plus physiques, mais les soirs aussi y étaient occupés. Après le dîner, les jeunes garçons retournaient à leurs études et y apprenaient leurs lectures par cœur. Ils pouvaient en outre être appelés à sortir en forêt la nuit venue afin de mesurer leur façon de gérer la peur et de faire d’eux des hommes courageux.

Le troisième groupe, destiné aux jeunes hommes de quinze à vingt-cinq ans, se nommait nise. La mission des instructeurs y était de peaufiner l’éducation des jeunes samouraïs et de les rendre aptes à servir leurs maîtres.

Comme le but ultime du samouraï est de servir son maître, il apprend dès son plus jeune âge les arts martiaux. On fait de lui un expert du tir à l’arc, du combat à mains nues, de l’équitation, l’escrime, la lutte et on lui apprend à se servir du sabre. Le jeune homme devient ainsi graduellement de plus en plus endurant au combat. Bien que les arts martiaux soient une partie intégrante de l’éducation, on lui apprend aussi les arts de la paix. Le jeune samouraï apprend ainsi à apprécier la cérémonie du thé, la lecture, la peinture ou la calligraphie, lui donnant les qualités requises pour devenir un samouraï loyal et en plein contrôle de ses moyens.

Avec cette méthode d’éducation, le jeune apprenait peu à peu à devenir un samouraï et plus le temps passait, et plus on relâchait la supervision puisque les instructeurs prenaient pour acquis que si l’élève commettait délibérément une faute grave, il en connaissait parfaitement les conséquences. La sagesse qu’on lui inculquait suffisait amplement à lui permettre d’emprunter le droit chemin, et ce, dès l’enfance.

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